j aimerais faire le tour du monde

Jaimerais faire le tour du monde, Un simple road trip. Mais pour l'instant,je me contente d'attendreassises derrière mon pupitre, Orbites dirigés vers la vitre. Mon existence se découpe en Manytranslated example sentences containing "aimerais faire le tour du monde" – English-French dictionary and search engine for English translations. Voirplus d'idées sur le thème paysage, beaux endroits, tour du monde. 9 oct. 2015 - Découvrez le tableau "#Où j aimerais aller <3" de Paradox Ange sur Pinterest. Voir plus d'idées sur le thème paysage, beaux endroits, tour du monde. Confidentialité . Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour Levainqueur du Tour de Bretagne (ainsi que deux étapes) et de l'Essor Breton rejoindra l'UC Briochine-Bleu Mercure pour 2023, annonce Le Télégramme. Il y avait déjà évolué Parceque quand j’entends « Caroline dans mon esprit », la Caroline est en fait dans mon esprit. La Caroline du Nord revendique à juste titre Taylor comme la nôtre. À l’âge de 3 ans, il a déménagé ici avec sa famille de Boston, Massachusetts, s’installant dans une maison de Chapel Hill sur une montée boisée de Morgan Creek. Son père a travaillé à l’École de médecine de nonton hospital playlist season 2 sub indo bioskopkeren. Matt est un américain de 32 ayant un jour décidé de tout plaquer pour faire le tour du monde… En 2003, Matt n’était qu’un homme comme les autres ne souhaitant jouer qu’à des jeux vidéos. Un beau matin Matt se dit que sa vie valait mieux que ça et qu’il ne voulait pas mourir sans être jamais sortit du Connecticut. Matt plaqua son travail et avec l’argent qu’il lui restait il fit le tour du monde… Lors de son périple Matt s’amusa à se filmer en faisant une petite danse fort sympathique. A son retour six mois plus tard, il fit un petit montage vidéo de lui-même dansant dans chacun des pays qu’il avait visité et ce fut le succès planétaire que l’on connait aujourd’hui. Matt reçu des millions de visiteurs de tous les pays du monde l’enviant, le remerciant ou lui demandant de venir dans leur pays… en 2005, le patron de l’agence de publicité Stride tomba par hasard sur sa vidéo et lui demanda s’il souhaitait refaire un tour du monde à leur frais… Matt accepta et Where The Hell Is Matt est né ! Where the hell is Matt 2005 Where the hell is Matt 2006 Where the hell is Matt 2008 Le pari de Phileas FoggPhileas Fogg, un gentleman anglais aux habitudes immuables, a parié avec les membres de son club – où il passe l'essentiel de son temps – qu'il réussirait à faire un tour du monde en 80 jours. Toute sa fortune est en jeu. Il vient d'engager un nouveau domestique, Passepartout, qui connaît déjà sa ponctualité extrait annonce la tonalité humoristique de ce roman d'aventures géographiques, qui réside dans le constant contraste entre le flegme inébranlable du personnage et l'activité débordante et inventive qu'il déploie pour surmonter tous les sept heures vingt-cinq, Phileas Fogg, après avoir gagné une vingtaine de guinées au whist, prit congé de ses honorables collègues, et quitta le Reform-Club. A sept heures cinquante, il ouvrait la porte de sa maison et rentrait chez qui avait consciencieusement étudié son programme, fut assez surpris en voyant Mr. Fogg, coupable d'inexactitude, apparaître à cette heure insolite. Suivant la notice, le locataire de Saville-row ne devait rentrer qu'à minuit Fogg était tout d'abord monté à sa chambre, puis il appela Passepartout. »Passepartout ne répondit pas. Cet appel ne pouvait s'adresser à lui. Ce n'était pas l'heure. Passepartout, » reprit Mr. Fogg sans élever la voix se montra. C'est la deuxième fois que je vous appelle, dit Mr. Fogg. — Mais il n'est pas minuit, répondit Passepartout, sa montre à la main. — Je le sais, reprit Phileas Fogg, et je ne vous fais pas de reproche. Nous partons dans dix minutes pour Douvres et Calais. »Une sorte de grimace s'ébaucha sur la ronde face du Français. Il était évident qu'il avait mal entendu. Monsieur se déplace ? Demanda-t-il. — Oui, répondit Phileas Fogg. Nous allons faire le tour du monde. »Passepartout, l'œil démesurément ouvert, la paupière et le sourcil surélevés, les bras détendus, le corps affaissé, présentait alors tous les symptômes de l'étonnement poussé jusqu'à la stupeur. Le tour du monde ! murmura-t-il. — En quatre-vingts jours, répondit Mr. Fogg. Ainsi, nous n'avons pas un instant à perdre. — Mais les malles ?… dit Passepartout, qui balançait inconsciemment sa tête de droite et de gauche. — Pas de malles. Un sac de nuit seulement. Dedans, deux chemises de laine, trois paires de bas. Autant pour vous. Nous achèterons en route. Vous descendrez mon makintosch1 et ma couverture de voyage. Ayez de bonnes chaussures. D'ailleurs, nous marcherons peu ou pas. Allez. »Passepartout aurait voulu répondre. Il ne put. Il quitta la chambre de Mr. Fogg, monta dans la sienne, tomba sur une chaise, et employant une phrase assez vulgaire de son pays Ah bien, se dit-il, elle est forte, celle-là ! Moi qui voulais rester tranquille !… »Et, machinalement, il fit ses préparatifs de départ. Le tour du monde en quatre-vingts jours ! Avait-il affaire à un fou ? Non… C'était une plaisanterie ? On allait à Douvres, bien. A Calais, soit. Après tout, cela ne pouvait notablement contrarier le brave garçon, qui, depuis cinq ans, n'avait pas foulé le sol de la patrie. Peut-être même irait-on jusqu'à Paris, et, ma foi, il reverrait avec plaisir la grande capitale. Mais, certainement, un gentleman aussi ménager de ses pas s'arrêterait là… Oui, sans doute, mais il n'en était pas moins vrai qu'il partait, qu'il se déplaçait, ce gentleman, si casanier jusqu'alors !A huit heures, Passepartout avait préparé le modeste sac qui contenait sa garde-robe et celle de son maître ; puis, l'esprit encore troublé, il quitta sa chambre, dont il ferma soigneusement la porte, et il rejoignit Mr. Fogg était prêt. Il portait sous son bras le Bradshaw's2 continental railway steam transit and general guide, qui devait lui fournir toutes les indications nécessaires à son voyage. Il prit le sac des mains de Passepartout, l'ouvrit et y glissa une forte liasse de ces belles bank-notes qui ont cours dans tous les pays. Vous n'avez rien oublié ? Demanda-t-il. — Rien, monsieur. — Mon makintosch et ma couverture ? — Les voici. — Bien, prenez ce sac. »Mr. Fogg remit le sac à Passepartout. Et ayez-en soin, ajouta-t-il. Il y a vingt mille livres dedans 500,000 francs. »Le sac faillit s'échapper des mains de Passepartout, comme si les vingt mille livres eussent été en or et pesé maître et le domestique descendirent alors, et la porte de la rue fut fermée à double station de voitures se trouvait à l'extrémité de Saville-row. Phileas Fogg et son domestique montèrent dans un cab, qui se dirigea rapidement vers la gare de Charing-Cross, à laquelle aboutit un des embranchements du huit heures vingt, le cab s'arrêta devant la grille de la gare. Passepartout sauta à terre. Son maître le suivit et paya le ce moment, une pauvre mendiante, tenant un enfant à la main, pieds nus dans la boue, coiffée d'un chapeau dépenaillé auquel pendait une plume lamentable, un châle en loques sur ses haillons, s'approcha de Mr. Fogg et lui demanda l' Fogg tira de sa poche les vingt guinées qu'il venait de gagner au whist, et, les présentant à la mendiante Tenez, ma brave femme, dit-il, je suis content de vous avoir rencontrée ! »Puis il eut comme une sensation d'humidité autour de la prunelle. Son maître avait fait un pas dans son Fogg et lui entrèrent aussitôt dans la grande salle de la gare. Là, Phileas Fogg donna à Passepartout l'ordre de prendre deux billets de première classe pour Paris. Puis, se retournant, il aperçut ses cinq collègues du Reform-Club. Messieurs, je pars, dit-il, et les divers visas apposés sur un passeport que j'emporte à cet effet vous permettront, au retour, de contrôler mon itinéraire. — Oh ! Mr. Fogg, répondit poliment Gauthier Ralph, c'est inutile. Nous nous en rapporterons à votre honneur de gentleman ! — Cela vaut mieux ainsi, dit Mr. Fogg. — Vous n'oubliez pas que vous devez être revenu ?… fit observer Andrew Stuart. — Dans quatre-vingts jours, répondit Mr. Fogg, le samedi 21 décembre 1872, à huit heures quarante-cinq minutes du soir. Au revoir, messieurs. »Voir dans le texte j'ai visité 95 % des pays de l'Europe, mais j'aimerais bien faire un tour du monde, en dehors de l'Europe j'etais seulement aux Etats-Unis... J'aimerais visiter style la Chine, Coree du Sud, Maroc, Egypte, Bresil etc...je me demandais si quelqu'un sur le forum a déjà fait ceci ou plannifie de le faire, et combien d'argent il faut avoir pour bien en profiter et visiter beaucoup de pays? tour du monde en 80 jours moi j'ai regardé Faut pas rêver moins cher Google earth ça suffit, franchement. 150 000€ et dire adieu a son avenir pro Avec les nolifes présents ici, en trouver un qui à fait le tour du monde!!! La plupart d'ici ne sortent pas de leur chambre, donc un tour du monde...c'est pas ici qu'il faut plutôt sur le forum Voyage ou chercher tes informations sur d'autres sites aussi j'aimerais tellement voyager à travers le monde, notamment le Brésil, le Pérou, l'Amérique Centrale aussi. je te conseille d'y aller tout de suite 150K Enfaite j'ai prévu aussi de visité au moins 1 ou 2 pays par continents, et de faire une année sabbatique dans l'un d'entre eux une fois que j'aurais mon revanche je le ferai pas d'un coups, mais sur plusieurs années, car sinon ça coûte trop cher et on en profite pas assez car tout d'un coup signifie que tu sera dans certains pays obligatoirement à la mauvaise saison.... J'ai un pote qui veut absolument le faire, il a prévu de filmer son voyage et de se faire sponsorisé pour pas se ruiné. Sam_Henerve, je ferrais quelque chose pareil, je trouve que tu peux pas profiter des pays si tu visites genre 20 pays en 2 mois... Mon frère est traducteur dans je sais pas trop quoi Je lui ai demandé une fois il m'a expliqué mais j'ai pas trop pigé le rapport avec ses voyages . Il a visité beaucoup de pays Japon, USA, Maroc et pleins d'autres que j'ai pas en tête .Je peux pas trop t'aider vu que lui c'était aux frais de sa boite, mais généralement, pas mal de pays, pauvres notamment, quand ils voient que t'es étranger n'hésitent pas à t'entuber . Un taxi en Inde lui avait triplé son voyage, il a refusé de payer . Donc méfie toi, et selon les pays fais gaffe à ce que tu prends Genre au Maroc les mouchoirs sont assez chers. Ca aide pas trop mais b Mais bon, c'est mieux que rien* Victime de harcèlement en ligne comment réagir ? Je voudrai faire le tour du monde Par les Indes, le Pacifique Le Bosphore et les Amériques Retrouver quelques personnages Morts à mon âge Le tour du monde Le tour du monde Le tour de la question des morts Sur terre, en mer et dans le ciel Je veux mettre un terme aux rumeurs Avoir un amant officiel Mon officiel Le tour du monde Le tour du monde Je veux être une enfant qu'on garde Me faire enfermer en première Un tour de l'enfer en frégate Un chemin de croix en croisière Croix en croisière Le tour du monde Le tour du monde Regarder dans ma longue vue Le relief de ma longue vie Mettre en joue et tirer à vue Sur ce dont je n'ai plus envie N'ai plus envie Le tour du monde Le tour du monde Le tour du monde Le tour du monde. Il y a dix mois, Pia a tout quitté pour faire le tour du monde avec son copain. Elle nous raconte cette expérience hors du commun, entre découvertes, doutes et belles rencontres. – La photo d’illustration et celles de l’articles sont de Pia. Je m’appelle Pia, j’ai 27 ans et je suis sans domicile fixe. Je ne vis pas dans la rue, je suis sans domicile fixe parce que j’ai décidé il y a dix mois de tout plaquer pour partir faire le tour du monde. J’ai quitté mon boulot tranquille de directrice artistique à Lyon, j’ai lâché mon appart, mes potes, mon chat, ma famille, et surtout ma vie d’avant. Et je me suis barrée avec mon mec et mon sac sous le bras. Pourquoi quitter une vie facile ? Alors pourquoi j’ai fait ça ? Pourquoi j’ai lâché un salaire cool et un boulot tranquille, une vie facile et sans chichis ? Mon boulot me tuait à petit feu. Déjà parce que ce boulot me tuait à petit feu… ou plutôt, cette absence de boulot. Étant dans une période creuse avec 0 budget, je n’avais strictement rien à faire de mes journées et je souffrais de ce qu’on appelle un bore-out », tombant petit à petit dans un état dépressionnaire difficile à gérer. La deuxième raison, c’est que mon copain a perdu son emploi dans une agence de pub quand elle a déposé le bilan. Suite au licenciement, il s’est retrouvé avec une petite cagnotte les indemnités et une grande oisiveté. L’idéal pour se lancer dans un projet. Enfin, la dernière raison au-delà du fait que je suis complètement givrée, ce qui pourrait être la seule et unique explication pour laquelle je suis partie faire le tour du monde, c’est tout simplement que j’adore voyager. J’ai eu la chance de grandir dans une famille de routards, j’ai énormément bougé dans mon enfance, ce qui a contribué à alimenter ma soif de découvertes et d’ailleurs. Tout cela a conduit à un jour en particulier. Avachis sur le canapé avec un verre de vin à la main, mon copain et moi avons décidé que dans un an tout pile, le 8 mai, on partirait faire le tour du monde en sac à dos pendant douze mois. Préparer son tour du monde S’ensuivirent des mois de doute, à se demander si c’était une bonne idée, si je ne faisais pas une grosse erreur en quittant mon emploi, si mon couple allait survivre à cette expérience, si moi, j’allais survivre à cette aventure. À lire aussi Comment bien choisir tes compagnons de voyage ? Et puis comment je ferais garder mon chat l’amour de ma vie ? Comment j’allais l’annoncer à mes parents, quelles fringues j’allais bien pouvoir emporter, et comment j’allais pouvoir mettre moi aussi de l’argent de côté ? Bref, tout un tas de questions qui sont d’ailleurs pour la plupart restées sans réponse. Les choses se sont accélérées seulement à quelques mois de la date fatidique, quand il a fallu commencer à envisager les questions pratiques, à savoir porter ma lettre de démission et annoncer la merrrrveilleuse nouvelle à mes parents qui en ont fait une syncope. Mais allez, je suis le vilain petit canard de mon entourage après tout, il a bien l’habitude que je ne rentre pas dans les rangs ! Après avoir tiré un trait sur mon héritage et déshonoré ma famille, quitter mon boulot a finalement été bien plus facile, puisque tous mes collègues m’ont soutenue et poussée dans cette voie. J’ai été la cible d’un intérêt croissant avant mon départ, puisque chacun voulait savoir quel serait mon itinéraire, comment j’allais me débrouiller sans mes plateformes à talons et si je pouvais les prendre avec moi dans mon sac à dos. Quant aux fonds, on a mis de côté un maximum pendant un an, en plus des quelques économies que j’avais sur mon compte épargne et des indemnités de licenciement de mon copain. Sauter le pas… et partir à l’aventure Est enfin arrivé le 8 mai, mes 26 ans ¾ j’étais sans emploi, sans indemnités de chômage puisque j’avais démissionné, j’avais un sac à dos de 11 kilos sur le dos et la tête pleine d’incertitudes. Et je suis partie comme ça. Nous nous sommes envolés pour le Vietnam, et ça a tout de suite été formidable. Je me sentais plus touriste que voyageuse j’avais envie de tout voir, de tout faire, je ne voulais pas rater une seule minute de découverte. Je photographiais tout, m’émerveillais de tout. J’étais comme une enfant les yeux grands ouverts, écarquillés devant toutes ces étonnantes choses que je pouvais voir et toucher. C’était dingue. Je n’étais pas fatiguée, j’étais avide d’apprendre. Nous avons passé sept mois en Asie. Nous avons traversé le Vietnam, le Laos, la Birmanie, le Cambodge, la Thaïlande, l’Indonésie, la Malaisie… puis nous avons quitté la sûreté et le dépaysement asiatique pour partir un mois et demi en Nouvelle-Zélande. Notre coup de cœur pour le moment, après plus de dix mois de voyage, reste sans conteste la Birmanie. C’est délicat de citer ce pays, parce que c’est une dictature qui en plus commet un génocide dont on parle très peu. Mais c’est un des États qui m’a le plus émue, désorientée, émerveillée, étonnée… et j’en passe. Une richesse ahurissante au milieu des gens les plus gentils et attentionnés du monde. Je crois que c’est le pays où j’ai écrit le plus d’articles sur mon blog, et mes photos de la Birmanie ont été sélectionnées par Lonely Planet une petite fierté, ce qui prouve, je pense, à quel point mes émotions positives ont réussi à transparaître à travers mes clichés. Au moment où j’écris nous sommes au Pérou, nous avons ralenti le rythme depuis déjà plusieurs mois pour devenir plutôt des voyageurs ». C’est-à-dire qu’on en fait moins, mais plus longtemps. On ne cherche pas à tout voir du pays, mais plus à vivre une semaine au même endroit, pour s’imprégner de la culture, vivre comme les habitant•es et surtout afin de prendre son temps et se reposer, parce que voyager, on ne dirait pas mais ça crève ! Après le Pérou nous allons remonter en direction de l’Équateur puis de la Colombie, avant le retour en France début mai. Les parents de mon copain nous rejoignent pour dix jours, et amènent avec eux la sacro-sainte cargaison de fromages et de vin blanc et ça, vous ne pouvez pas imaginer comme j’ai hâte !. À lire aussi J’ai tout plaqué pour partir en voyage — Témoignages de madmoiZelles Un nouveau quotidien J’ai des milliards de choses à raconter. Mes angoisses, mes doutes, mes moments de ras-le-bol, parce que oui, la vie de nomade à travers le monde n’est pas toujours facile, incroyable et pleine d’émerveillement. Il y a aussi tout le boulot qu’on pond depuis huit mois avec notre page Facebook, notre blog, nos photos, nos vidéos et nos articles de voyage, notre nom » qui commence à se faire petit à petit sur la toile. Cela nous prend honnêtement énormément de temps, mais on avait envie de se consacrer au blogging pour garder une activité et ne pas être totalement oisifs ». Étant graphiste à la base, cela me permet aussi de continuer à produire du contenu créatif ! Sulawesi Même si le voyage a remis beaucoup de choses en question côté professionnel et que je n’ai plus envie de poursuivre une carrière dans le graphisme. C’est fou d’avoir autant changé dans ma tête à ce niveau alors que j’aimais tellement mon métier… Je n’arrive pas vraiment à expliquer ce revirement de situation, mais je pense que c’est en grande partie dû à mon rythme de vie des derniers mois bouger tout le temps, rencontrer des cultures différentes, parler d’autres langues… Ça m’a fait prendre conscience que je n’avais plus envie de rester derrière mon ordinateur toute la journée, à faire du beau ». J’aspire à quelque chose de plus utile », ou disons avec une dimension plus humaine. Un voyage transformateur ? Tenir un blog de voyage est aussi une part importante de mon quotidien, et je me rends compte que j’adore écrire, raconter, faire rire les lecteurs et essayer de les plonger dans ma tête. Une part de moi aimerait donc se lancer dans le journalisme, comme ça, sans filet de sécurité, puisque je n’ai pas de formation dans ce métier. Et une autre part aimerait devenir médecin, mais ma raison me dit qu’à 27 ans il est un peu trop tard pour suivre sept ans d’études longues et fastidieuses… J’ai dépassé mes limites et fait des choses qui m’auraient paru impensables avant. Je pense que cette longue année m’aura surtout fait rencontrer un tas de monde, à la vie parfois à des années lumières de la mienne, que je n’aurais jamais connu dans un autre contexte. J’ai aussi dépassé mes limites un tas de fois, et fait des choses qui m’auraient paru impensables avant, comme manger des trucs tombés par terre oui, c’est vrai, j’avoue, ou dormir dans des endroits ultra-crasseux. Mon mec, lui, est je crois resté fidèle à lui-même. Il n’avait pas vraiment besoin d’évoluer, il avait déjà atteint le dernier grade de son état de Pokémon. Maintenant il est à fond dans la politique, alors qu’avant de partir il s’en désintéressait totalement. Mais du coup c’est usant, parce que je me tape des reportages sérieux dès qu’on a du wifi. Une temporalité particulière Je suis partie depuis dix mois et demi, mais j’ai l’impression parfois que ça en fait 18 ou seulement 3. Le temps s’écoule différemment ici. On vit au jour le jour, on ne prévoit rien. On apprend, on découvre, on s’étonne… et parfois on passe des journées dans notre chambre d’auberge à ne rien faire parce que les nerfs lâchent. Parce que j’en ai ras-le-bol de ne plus voir mes amis. Parce que j’ai peur que mon chat meure alors que je suis loin. Parce que j’ai envie de bouffer du fromage avec du vin blanc. Parce que j’en peux plus d’être habillée pareil depuis dix mois. Parce que je ne sais plus ce que j’ai envie de faire en rentrant, j’ai la tête pleine de doutes. Parce que je trouve parfois que mes problèmes et mes interrogations sont tellement futiles lorsque je vois autour de moi des gens qui n’ont rien. En Birmanie. Et après ? Voilà, je m’appelle Pia, j’ai 27 ans depuis deux mois et j’entame la dernière partie de mon tour du monde. Le retour me paraît si loin et si proche à la fois j’ai tellement hâte de rentrer en France, de retrouver mes amis, de manger des sushis avec du fromage et du vin par-dessus, juste pour avoir tous les goûts que j’ai loupés pendant un an en un seul repas. Mon chat me manque tellement, j’en suis réduite à caresser des peluches de lama dans les magasins. Et en même temps, le retour m’effraie parce que je sais que le décalage va être immense et que j’aurai l’impression d’être partie la veille alors que les autres auront vécu leur vie sans moi. Beaucoup de choses vont changer dans notre quotidien. J’ai à la fois tellement envie de repartir encore mais aussi de me poser dans un chez-moi. Beaucoup de choses vont changer dans notre quotidien, déjà d’une part parce que le voyage nous a rendu végétariens et que j’aspire à devenir végane. Être végétarienne était un truc qui me paraissait avant impensable, parce qu’il faut bien avouer que j’adore le poulet rôti et le tartare au couteau. Et puis la viande, en règle générale. Mais en Asie, les gens ont une telle absence de conscience animale qu’au quotidien tu es confronté•e à cette souffrance… Des poulets entassés dans des cages et trimballés douze heures dans le noir à l’intérieur d’une soute de bus, des chiens et chats errants tellement parasités qu’ils n’ont même plus de poils, des coqs égorgés sur les marches de l’escalier de ton hôtel, les animaux qui se font jeter des rues à coups de pied… Ce désespoir animal, tu le vois en permanence, tu ne peux pas y échapper, même si au bout d’un moment tu finis par tourner la tête tellement ça en devient insoutenable. Tout ça a fini par être difficile à gérer, et je me mettais parfois à pleurer quand je me retrouvais en face d’un animal en souffrance. Le pompon sur la Garonne a été atteint à Sulawesi, lorsque j’étais au Pays Toraja, une ethnie aux rites funéraires très particuliers sacrifices de buffles et de cochons en sont l’apothéose. J’ai assisté à deux de ces cérémonies funéraires, et ça a été les moments les plus durs psychologiquement de ma vie. Je ne vais pas les décrire ici parce que c’est vraiment cracra, mais en gros ils égorgent des buffles et des cochons devant toi, avec des enfants de 5 ans qui courent au milieu du sang comme si c’était totalement naturel. Depuis ce jour, je n’ai plus retouché à un seul morceau de viande. Après ça, j’ai regardé un reportage génial qui s’appelle Cowspiracy. Il explique qu’en plus de l’intérêt affectif » à ne plus se nourrir de viande, il y a aussi l’aspect écologique, puisque c’est à cause de l’élevage de bétail que la planète meurt 55 % des émissions de gaz à effet de serre sont dues à l’élevage intensif, et il y a l’eau et la déforestation nécessaires pour les nourrir. J’aimerais bien pousser mes valeurs jusqu’à être végane, mais pour l’instant, cela me paraît encore difficile, parce qu’en voyage c’est compliqué de se faire soi-même à manger et surtout, de décider de quoi on se nourrit. À lire aussi Je t’explique mon véganisme et promis je ne mange pas que des graines ! En conclusion À mon retour, je pense définitivement que je vais faire beaucoup la fête et boire d’alcool. Comme j’ai presque rien bu pendant un an à cause de notre budget restreint et le fait qu’il y a peu de vin ici, je serai probablement complètement bourrée avec un seul verre. Ce qui n’est pas plus mal, finalement, vu que mon compte en banque sera totalement vidé. Ah oui, et je vais aussi aller chez le coiffeur, parce que là vous verriez ma tête, vous auriez envie de pleurer pour moi, vraiment. Sauf si vous êtes un cheval, dans ce cas vous seriez ravi•e de pouvoir vous nourrir avec de la paille de premier choix. En tout cas, je sais que j’ai pris la bonne décision ce 8 mai 2016, lorsque je suis montée dans l’avion et que j’ai regardé les maisons devenir toutes petites et les nuages de plus en plus grands. Aussi grands que tous les souvenirs que j’ai dans ma tête. À lire aussi Entre vie rêvée et job stable, que choisissez-vous ? Les madmoiZelles témoignent – Suivez les aventures de Pia et son copain sur leur site et leur page Facebook !

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